Massages et soins en prison : la Saint-Valentin qui scandalise Toulouse-Seysses

Des massages et des soins du visage en détention : une initiative qui indigne les surveillants et le syndicat FO Justice.
Une Saint-Valentin pas comme les autres en prison
Le 14 février 2025, les détenus de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses ont bénéficié d’un programme bien-être inédit : massages relaxants, soins du visage et même des activités de loisirs.
Une trentaine d’entre eux ont profité de ces prestations offertes par une école spécialisée, sous l’impulsion des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP).
Un traitement de faveur dénoncé
Cette initiative a rapidement déclenché une vive polémique.
Le syndicat FO Justice s’est insurgé contre ce qu’il considère comme un privilège excessif accordé aux détenus :
« Vous ne rêvez pas, tout cela est payé par nos impôts », peut-on lire dans un tract publié le 13 février.
Le syndicat dénonce des conditions de travail difficiles pour les surveillants et un manque de moyens alloués au personnel pénitentiaire. « C’est devenu le Club Med, la détention. Je trouve ça honteux », s’indigne un membre de FO Justice.
Une réponse ministérielle rapide
Face au tollé provoqué par cette initiative, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé des mesures immédiates.
Il a affirmé que ces « activités ludiques » ne seraient plus tolérées en prison et que des instructions strictes avaient été données pour y mettre fin.
« Un travail est en cours pour remettre du bon sens en détention », a déclaré un porte-parole du ministère, précisant que cette action avait été mise en place avant l’arrivée de Gérald Darmanin Place Vendôme.
Une image controversée de la détention
Alors que certaines prisons font face à des conditions déplorables, cette Saint-Valentin en détention pose la question de l’équilibre entre la réinsertion et la rigueur carcérale.
Faut-il offrir du bien-être aux détenus au risque d’indigner l’opinion publique ?
Certains défenseurs des droits des prisonniers estiment que ces initiatives favorisent la réhabilitation et la gestion des tensions en détention. À l’inverse, d’autres voient dans ces privilèges une injustice vis-à-vis des victimes et de leurs familles.
Qu’en pensez-vous ? Cette initiative était-elle justifiée ou inappropriée ? Partagez votre avis en commentaire ci-dessous !
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Credit Photo : IA GROK