Le jeu homophobe “Le premier qui bouge est gay” : une nouvelle tendance virale qui inquiète écoles et parents

Un jeu virulent sur TikTok se propage dans les cours de récréation : quand l’homophobie devient un défi avec le jeu “Le premier qui bouge est gay”
Une tendance inquiétante dans les écoles et sur les réseaux sociaux
Depuis la rentrée 2024, une nouvelle tendance a émergé dans les écoles et collèges : le jeu “Le premier qui bouge est gay”.
Ce défi, qui détourne des jeux populaires comme “un, deux, trois, soleil”, consiste à fige les participants sous l’énoncé de cette phrase, les forçant à ne pas bouger sous peine d’être stigmatisés comme homosexuels de manière insultante.
Ce phénomène, d’abord né sur TikTok, s’est rapidement propagé à l’échelle mondiale, des États-Unis au Japon, en passant par l’Amérique latine.
Une viralité dangereuse : des vidéos vues par des millions
C’est en juillet 2024 que cette tendance a fait un buzz retentissant.
Une vidéo de Zlatan Ibrahimović, joueur de football de renommée internationale, s’essayant à ce jeu avec l’influenceur américain IShowSpeed, a généré des millions de vues.
Leur vidéo, partagée massivement sur les réseaux sociaux, a fait de cette pratique une mode virale, atteignant jusqu’à 5 millions de mentions «j’aime» sur certaines publications.
Un phénomène qui inquiète les spécialistes des relations humaines et de l’éducation.
Un risque accru de harcèlement scolaire
Jean-Rémi Girard, président du Snalc (Syndicat national des lycées et collèges), souligne que ce défi “relève directement de la discrimination” et peut rapidement se transformer en harcèlement scolaire.
Il alerte :
“Les élèves peuvent répandre de fausses rumeurs et stigmatiser leurs camarades”
Cette dynamique, propulsée par les réseaux sociaux, crée un terrain fertile pour des violences psychologiques au sein même des établissements scolaires.
La difficulté de détecter ce jeu insidieux
Pour les parents et les équipes pédagogiques, ce jeu se révèle difficile à surveiller.
Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves), déplore que
“les enfants n’en ont pas conscience, et personne ne doit être pointé du doigt pour ses préférences amoureuses”
Il insiste sur l’urgence de réguler les contenus viraux accessibles facilement à de jeunes publics sur des plateformes comme TikTok.
Il appelle également à renforcer l’éducation aux médias et à la vie numérique pour mieux préparer les élèves aux dangers des tendances virales.
Votre avis nous intéresse : pensez-vous que les réseaux sociaux sont responsables de la propagation de telles tendances ? Laissez un commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous.
@JuliettaCelib sur Wyyde, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.
Autres articles du même style
Source informations : Le Figaro Credit Photo : Freepik