Proxénétisme à Rennes : une gérante de salon de massage condamnée pour des pratiques sexuelles payantes au travers de finitions main

À Rennes, une gérante de salon de massage a été condamnée pour proxénétisme, ses employées proposant des prestations sexuelles (finitions main) à des clients moyennant paiement.

Un salon sous surveillance pour proxénétisme

À Rennes, un salon de massage initialement discret a attiré l’attention de la police pour des soupçons de proxénétisme.
Suite à des investigations, les autorités ont découvert que des prestations sexuelles étaient proposées aux clients, sous la forme de « finitions main » moyennant un paiement additionnel.
Plusieurs clients ont confirmé ces services supplémentaires, payés entre 20 et 40 euros, révélant ainsi une activité illégale.

Deux ans de prison avec sursis pour la gérante

D’après les informations rapportées par Ouest-France, la gérante du salon, où travaillent des femmes d’origine chinoise, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis.
En plus de cette peine, elle se voit interdite de gérer une entreprise pendant cinq ans.
Le salon, connu sous le nom de « Zen », a été placé en liquidation judiciaire après l’arrestation de la gérante.
De son côté, le propriétaire du local n’a fait l’objet d’aucune poursuite.

Des pratiques que la gérante dit ignorer

Au cours de l’audience, la question de la connaissance de ces pratiques par la gérante a été largement discutée.
Bien que cette dernière affirme n’avoir jamais été informée des « finitions » proposées, des éléments troublants sont ressortis : plusieurs masseuses avaient été embauchées dans d’autres salons connus pour des actes similaires, et des annonces explicites avaient été publiées sur des sites spécialisés.

Les témoignages accablants des clients

Les témoignages des clients, majoritairement des hommes, ont joué un rôle déterminant.
Certains ont décrit la proposition explicite de « finitions » comme une offre systématique, toujours réglée en liquide.
Le montant de cette prestation, entre 20 et 40 euros, venait s’ajouter au tarif classique du massage.
Malgré les dénégations de la gérante, les preuves accumulées, entre témoignages et annonces en ligne, ont confirmé les accusations de proxénétisme.

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Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.