Vivre séparément en couple ou la règle « chacun chez soi » : la clé du bonheur pour les couples âgés ?

Vivre en couple sans partager le même toit pourrait être la clé d’une meilleure santé mentale, selon une étude

Le « living apart together », une nouvelle dynamique amoureuse

Si vivre ensemble est souvent vu comme une norme sociale, un nombre croissant de couples âgés choisit de fonctionner autrement.
Vivre séparément en couple : Ce phénomène, connu sous le nom de « living apart together », consiste à vivre une relation amoureuse stable tout en conservant des foyers séparés.

Une récente étude, menée par Yang Hu et Rory Coulter et publiée dans The Journal of Gerontology, s’est penchée sur les impacts de ce choix chez les seniors.

Une solution bénéfique pour la santé mentale

L’étude, basée sur les données collectées entre 2011 et 2023 dans le cadre de l’étude longitudinale britannique sur les ménages, révèle que ce modèle relationnel est bénéfique pour la santé mentale des personnes de plus de 60 ans.

Contrairement aux idées reçues, les chercheurs montrent que vivre séparément n’empêche pas d’entretenir une relation intime et épanouie.
Bien que le mariage et la cohabitation apportent un léger gain supplémentaire, la non-cohabitation semble offrir un équilibre précieux entre engagement et indépendance.

Quitter une relation devient moins douloureux

Un autre point intéressant : le départ d’une relation en non-cohabitation est moins lourd à supporter émotionnellement.
Les chercheurs notent qu’en cas de rupture, cette dynamique expose les individus à un risque moindre pour leur bien-être mental par rapport au mariage ou à la vie commune.

Un modèle égalitaire entre hommes et femmes

L’étude met également en lumière l’aspect égalitaire de cette pratique.
Les couples qui vivent séparément bénéficient des avantages des relations intimes sans les contraintes liées au partage d’un même espace.

Yang Hu déclare ainsi :

« Il est temps de reconnaître la valeur des liens intimes qui existent au-delà du foyer pour maintenir le bien-être des personnes âgées. »

Une nouvelle approche de l’amour après 60 ans

La non-cohabitation semble offrir aux seniors un moyen de préserver leur indépendance tout en profitant d’une relation affective stable.
Si cette approche est moins conventionnelle, elle apparaît comme une solution de plus en plus adoptée, prouvant qu’il n’y a pas d’âge pour réinventer les codes amoureux.

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JessicaSexo sur Wyylde, Sexologue
Sexologue passionnée, décrypte avec bienveillance et expertise les mystères de la sexualité. Forte de son expérience, elle accompagne ses lecteurs dans la découverte de leur corps, de leurs désirs et de leur épanouissement personnel.
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