Normandie : Un éleveur de 65 ans jugé pour des relations sexuelles avec une cavalière de 15 ans

Un scandale en Orne : un éleveur accusé d’agressions sexuelles avec une mineure, un procès très médiatisé

Un séjour qui tourne au cauchemar

Le 7 août 2019, un père dénonce des faits de violences sexuelles ayant eu lieu en 2017, lors du stage d’une jeune cavalière de 15 ans chez un éleveur de 65 ans, dans la région de Ste-Gauburge-Ste-Colombe, dans le département de l’Orne en Normandie.
Cette adolescente passionnée d’équitation, d’un niveau international, était venue chez l’éleveur pour choisir un cheval.
Mais ce séjour s’est rapidement transformé en une expérience traumatisante.

Un comportement inquiétant dès le premier soir

La victime a expliqué aux enquêteurs que le comportement de l’éleveur était rapidement devenu étrange.
Après avoir passé la journée ensemble, ils se sont installés pour regarder la télévision.
Selon ses propos, l’éleveur a d’abord posé sa main sur sa cuisse avant de lui proposer de regarder des films érotiques.
C’est là qu’elle a été confrontée à trois films pornographiques.
Ce moment, marquant le début de plusieurs jours de relations ambigües, l’a profondément perturbée.

Les faits de la semaine : relations sexuelles, cadeaux et manipulations

Au fil de la semaine, d’autres faits ont eu lieu.
La jeune fille raconte comment, toujours en l’absence de l’épouse de l’éleveur, il a tenté plusieurs fois d’entamer des relations physiques avec elle.

Selon ses déclarations, l’éleveur lui a demandé une fellation, qu’elle a réalisée sous pression.
De plus, l’homme a introduit un sex-toy dans ses rapports avec elle.
L’adolescente a été prise au piège, entre la peur et la sidération, se sentant incapable de s’opposer à l’homme de 65 ans.

La version du prévenu : un consentement supposé

Le prévenu, quant à lui, persiste à affirmer que tout était « consenti ». « Elle m’a toujours dit oui », a-t-il déclaré à la barre.
Il explique qu’il n’a jamais forcé la victime, la qualifiant d’adolescente « plus mûre » que son âge ne l’indiquait.
Cependant, cette défense semble bien fragile face aux accusations et au constat d’une manipulation de pouvoir évidente.

Les déclarations de l’épouse et le soutien du prévenu

L’épouse de l’éleveur, qui vit séparée de lui depuis plusieurs années, a pris la parole en expliquant que son mari avait toujours été quelqu’un d’affectueux, mais qu’il avait probablement été « rassuré » par la jeune fille.
Pour elle, la responsabilité incombe à la victime qui, selon elle, a provoqué son mari.
Cette déclaration met encore plus en lumière le côté déroutant de l’affaire.

Une peine requise et la conclusion du procès

Le procureur a requis quatre ans de prison, dont trois avec sursis probatoire.
Des peines de réhabilitation, ainsi qu’une interdiction de toute activité en contact avec des mineurs ont été demandées.

Le verdict final sera rendu le 17 décembre 2024, lors de la prochaine audience.

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Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.