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Quand l’innocence se heurte au ridicule : polémique autour des Peluches Pénis à Lyon
Les parents d’élèves de la Croix-Rousse se dressent contre une tradition dévoyée : des peluches en forme de pénis offertes devant une école maternelle.
Un spectacle de désolation sous les manèges
Il est curieux de constater à quel point les choses peuvent déraper, même dans un cadre aussi anodin que la « Vogue des marrons ».
Cette fête foraine, ancrée depuis plus d’un siècle dans le cœur des Lyonnais, promettait pourtant une parenthèse enchantée au milieu d’un automne déjà morose.
Mais c’était sans compter sur l’aide des Peluche Pénis !
Mais cette année, la fête tourne à la farce obscène.
Les peluches, censées apporter un peu de joie et de légèreté, se transforment en objet de scandale.
Qui aurait pu imaginer qu’on distribuerait des pénis en peluche, juste devant une école maternelle ?
Les parents, entre colère et incompréhension
Il n’y a pas de véritable surprise dans la réaction des parents.
Comment pourraient-ils rester indifférents ?
La société elle-même est devenue une sorte de vaste fête foraine, où le vulgaire côtoie l’innocence sans qu’aucune frontière ne soit respectée.
Ils s’indignent, bien sûr, comme on s’indigne devant chaque outrage de notre époque, mais ils savent bien que leurs protestations finiront noyées dans le bruit ambiant.
Les peluches en forme de pénis sont là, offertes à leurs enfants à quelques mètres de l’école du Gros Caillou, et rien, ou presque, ne changera.
Un malaise généralisé, dissimulé sous le sourire forcé des organisateurs
Les organisateurs, évidemment, ont rapidement réagi.
Ils ont promis de déplacer les fameuses machines à pinces, comme s’il suffisait de déplacer le problème pour l’effacer.
Mais tout le monde sait que le mal est déjà fait.
On a franchi une ligne.
Ce que les enfants voient, ce qu’ils touchent, ce qu’ils ramènent chez eux en guise de trophée, cela reste.
L’obscénité, dissimulée sous les traits d’un jouet, devient le reflet fidèle d’une époque où l’indécence n’est plus qu’un produit de consommation courante.
La société moderne, une fête foraine sans fin
Et au fond, que reste-t-il à dire ?
Tout est là, devant nos yeux, à peine caché.
Les peluches en forme de sexe sont une métaphore assez banale de ce qu’est devenue notre société : une vaste parade où la transgression devient la norme, et où la protestation des parents semble presque dérisoire, noyée dans l’immensité du vide ambiant.
On déplace les machines, on fait mine de réparer, mais la fête continue, toujours plus dérisoire, toujours plus absurde.
Le cirque ne s’arrêtera jamais
La « Vogue des marrons » de cette année ne marquera probablement pas l’histoire.
Elle rejoindra la longue liste des événements où le grotesque et le trivial s’entremêlent, pour finir par lasser.
Mais pendant ce temps, les enfants grandiront, avec en main des peluches qu’ils ne devraient même pas comprendre.
Lucie, 23 ans de Gap témoigne…
Un soir, un mec sympa m’a écrit sur mon compte Tropintense, on a bien accroché et décidé de se voir en vrai.
Il m’a proposé une sortie à la fête foraine, ce qui m’a tout de suite plu, un truc simple, mais qui peut être hyper fun.On a passé une super soirée à se balader entre les stands, à manger des churros et à tester des jeux idiots.
Et là, il me dit : « Attends, je vais te gagner un truc. » Il se met devant une machine à pinces, super concentré, et au bout de quelques essais, il décroche… une peluche en forme de zizi !
J’ai éclaté de rire, c’était totalement absurde, mais c’est ça qui a rendu la soirée encore plus cool.On s’est promenés tout le reste de la soirée avec cette peluche bizarre sous le bras.
Je crois que c’est ce côté décalé, cette légèreté qui m’a fait craquer.
Bref, si tu veux voir à quoi je ressemble et peut-être vivre une expérience aussi fun, viens jeter un œil à mon annonce, ça pourrait bien être le début d’une belle aventure.
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Juliette Bertoux, Journaliste Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.
Credit photo : David Tapissier