La Famille Whittaker : Chronique d’une Déchéance Consanguine

Considérée comme la famille la plus consanguine d’Amérique, les Whittaker continuent d’incarner un isolement et une déchéance profondément enracinés depuis plus d’un siècle.

Une Famille qui Déraille Loin de la Civilisation

Les Whittaker vivent loin du monde moderne, cachés dans les montagnes de Virginie-Occidentale.
Un clan étrange, retranché, qui échappe à tout contrôle.

En 2020, le cinéaste Mark Laita les dévoile au grand public avec un documentaire qui frappe par la brutalité de ses révélations.
La consanguinité est ici une tradition, une fatalité.
Les membres refusent les interviews, grognent à la place de parler. Leurs yeux ne suivent pas les mêmes directions, et pourtant, ils partagent tous le même sang.

Un Arbre Généalogique en Spirale

Les révélations sur la famille Whittaker font froid dans le dos.
Remontant à plus d’un siècle, l’arbre généalogique dévoilé par Laita montre que la consanguinité s’est ancrée génération après génération, devenant une norme indépassable.

John Isom Whittaker, en 1882, épouse sa cousine germaine, Ada Rigg.
Cela ne s’arrête pas là : Gracie, leur fille, se marie avec son cousin double et leur descendance atteint le nombre impressionnant de 15 enfants.

Sous-titres en Français disponibles sur la vidéo. (au moins pour la femme qui fait l’interview😁)

Les Dérives de la Consanguinité

Le prix à payer pour cette perpétuation est lourd. Des troubles sévères de développement frappent quasiment tous les enfants Whittaker. Ils ne peuvent pas parler, grognent, aboient même parfois. La consanguinité, censée préserver la « pureté » de la lignée, n’a fait que produire des êtres enfermés dans leurs propres corps, dans leurs propres têtes, des spectres errants dans une ferme oubliée du monde.

Mamie Whittaker : Un œil qui cueille les champignons pendant que l’autre œil surveille si le garde-champêtre arrive…Mais des gens heureux finalement…Capture Youtube : Mark Laita

Le Départ, une Libération Difficile

Malgré la tentation pour certains de fuir ce cercle infernal, nombreux sont ceux qui, attachés à ce cadre rural et décadent, continuent à perpétuer la tradition. Quelques-uns brisent les chaînes, partent. Mais la majorité reste, prolongeant encore un peu plus l’héritage morbide de cette famille isolée, prise au piège de sa propre folie.

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