Comment survivre au fantasme de l’amour en voiture : astuces pour un plaisir étouffé

Le Sexe en bagnole : un vestige de liberté ou une simple illusion ?

Faire l’amour dans une voiture, c’est jouer à un jeu à la fois intime et désespéré, un fantasme qui révèle plus sur notre besoin d’évasion que sur notre désir de transgression.

Quand le lit n’est plus suffisant

Pourtant, faire l’amour dans une voiture, comme tous ces autres lieux inappropriés — la cuisine, l’ascenseur, le cinéma — n’a rien de si exceptionnel.
C’est l’étrangeté d’une société qui nous pousse à explorer ces espaces restreints, confinés, comme si nous étions des fugitifs en cavale.

L’automobile, elle aussi, devient l’antre de ce désir d’évasion. La question, ici, n’est pas de savoir si c’est confortable ou pratique. Il s’agit surtout de savoir pourquoi nous nous y replions.

Le choix du lieu et du moment

Choisir l’endroit, c’est déjà accepter une forme de clandestinité. Le jour n’est pas votre allié ; il expose, il juge, il condamne.

Faire l’amour dans une rue bondée, c’est risquer la prison — une année enfermée pour une pulsion mal maîtrisée, 15 000 euros d’amende pour une illusion d’intimité.

Il est donc impératif de s’isoler, de disparaître dans l’obscurité, où la civilisation ne peut plus poser son regard. Mais même dans ces moments-là, le risque plane toujours. Vous n’êtes jamais vraiment seuls.

Les contraintes physiques : la voiture, une prison d’acier

L’espace est étroit, les corps se heurtent à des surfaces rigides, froides.

L’amazone reste l’option la plus viable, celle où vous êtes assis sur la banquette arrière, votre partenaire à califourchon sur vous.

Mais même là, la sensation d’être emprisonné persiste.
La voiture ne libère pas, elle resserre l’étau autour de vous. Si les sièges se baissent, cela vous offre quelques variations de positions, mais au fond, cela ne change rien. La contrainte reste omniprésente.

La variation de l’amazone : quand la vue devient un luxe

Pour ceux qui aiment l’esthétique du sexe, il existe une alternative : la même position, mais avec votre partenaire de dos.

Vous êtes toujours sur la banquette arrière, elle est toujours sur vous, mais cette fois, vous admirez son dos, sa nuque, ses cheveux que vous pouvez agripper dans un geste qui oscille entre la tendresse et la brutalité.
Est-ce réellement plus excitant, ou est-ce simplement une manière de détourner le regard de la banalité du moment ?

La liane : un simulacre de liberté

Si l’espace clos vous étouffe, le capot offre une échappatoire. En forêt, loin de tout, sous les étoiles — un fantasme romantique en apparence, mais qui, comme tous les autres, finit par être contaminé par la réalité.

La position de la liane, où votre partenaire s’agrippe à vous tandis que son corps se plaque contre le métal froid de la voiture, n’est qu’une autre version du même rêve, celui de l’évasion qui ne mène nulle part. Même sous les étoiles, l’illusion d’une liberté retrouvée est brève.

Laure, 50 ans de Feytiat témoigne

Je me souviens encore de cette nuit, quelque part sur une route de campagne. J’étais dans la voiture de Gilles, un gars sympa rencontré sur le site Tropintense et l’idée de faire l’amour dans une voiture me paraissait excitante, presque subversive.
On s’était garés dans un coin reculé, loin des lumières de la ville, persuadés que cette intimité clandestine ajouterait une dimension nouvelle à notre relation.

La réalité a été bien différente.
L’espace était tellement exigu que chaque mouvement devenait un défi, et au bout de quelques minutes, ce qui devait être une expérience exaltante s’est transformé en lutte contre le métal dur et les sièges étroits. J’avais l’impression de jouer une scène, de chercher à vivre un fantasme qui, en fin de compte, ne m’appartenait pas.

Le froid, la buée sur les vitres, le sentiment d’étouffement… tout ça a tué l’élan. Je ne sais pas si c’était l’environnement ou simplement l’envie de vivre quelque chose d’autre, mais ce moment volé n’a jamais eu la saveur que j’espérais.

Depuis, je me dis que certaines fantaisies sont mieux laissées dans nos têtes et je pense que je chercherai d’autres voies avec le prochain célibataire qui me contactera sur mon profil

Le coffre, refuge ultime ou dernier recours ?

Pour ceux qui ont une voiture assez spacieuse, le coffre peut devenir un dernier refuge, un espace où l’on se recroqueville à deux, comme des animaux en fuite.

Vous vous allongez en cuillère ou tentez un 69, mais au fond, vous savez que ce n’est qu’un abri temporaire, une dernière tentative pour échapper à l’inexorabilité de votre quotidien. La voiture, une fois encore, vous rappelle qu’elle n’est pas conçue pour l’amour, mais pour la fuite, pour le mouvement.

Une fois que le moteur s’arrête, vous êtes piégés.

Si vous avez déjà tenté l’expérience, partagez votre ressenti en cliquant sur le lien ci-dessous. Nous sommes curieux de connaître vos histoires.

Delphine Girodaingo, Rédactrice en Chef Rédactrice en chef spécialisée dans la séduction, la drague et la sexualité. Avec une plume audacieuse et un style direct, elle décrypte sans tabous les nouvelles tendances amoureuses et intimes.

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