Comment Snapchat est devenu une porte ouverte à la pornographie, même pour les plus jeunes
Snapchat, entre réseau social populaire et foyer d’abus numériques : les jeunes en première ligne
Une fonction éphémère devenue un piège
Snapchat, connu pour ses messages qui disparaissent, a gagné sa popularité grâce à son aspect novateur.
Cependant, cette caractéristique, autrefois amusante, s’est transformée en un outil facilitant l’intimidation et la diffusion de contenus inappropriés.
Des réglages simples permettent désormais de sauvegarder des médias initialement éphémères, compliquant davantage la tâche des parents pour surveiller les usages.
Le porno à portée de clic
Depuis quelques années, Snapchat abrite des groupes privés où des photos et vidéos pornographiques circulent librement.
Ce contenu trouve souvent sa cible chez les adolescents, parfois même sans leur consentement.
Vere Verhoest, éducatrice au centre Pimento déclare :
“Nous tombons aussi sur de tels groupes via WhatsApp ou Instagram, dès l’école primaire”
Des écoles en alerte
À Bruges, l’école ‘Christus Koning’ a pris des mesures pour alerter parents et élèves.
Ruben Vandendriessche, directeur de l’établissement précise :
“Des images sexuelles non destinées à des mineurs circulent dans les cours de récréation, choquant même certains adultes”
Cette situation reflète un phénomène généralisé où la prévention peine à suivre la vitesse de diffusion des contenus explicites.
L’urgence d’une régulation
Malgré les efforts de l’UE pour imposer des règles strictes aux réseaux sociaux, les résultats restent mitigés.
Selon une étude de Rutgers, deux tiers des enfants âgés de 9 à 12 ans ont déjà été exposés à des contenus explicites en ligne.
Agir pour protéger les jeunes
Quelques réglages de confidentialité dans Snapchat, Instagram ou TikTok peuvent limiter l’accès aux comptes indésirables.
Cependant, un dialogue ouvert et des cours éducatifs restent essentiels pour mieux équiper les jeunes face à ces dangers numériques.
Et vous, que pensez-vous de la régulation des réseaux sociaux pour protéger les mineurs ? Partagez votre avis en commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous !
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