L’éducation sexuelle : une nécessité absolue pour Aurore Bergé

éducation sexuelle : Une priorité éducative face à la résistance conservatrice

Un message clair de la ministre

Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a réitéré ce mardi 24 décembre sur RTL son engagement en faveur de l’éducation sexuelle, qualifiée de « nécessité absolue ».
Une déclaration forte, sur fond d’opposition conservatrice sous le précédent gouvernement.

« En fonction de la maturité des enfants, on n’aborde pas les mêmes choses à la maternelle et au lycée, mais dès le plus jeune âge, on peut enseigner à nos enfants que leur corps leur appartient et qu’il est interdit de leur faire du mal »

Consentement et égalité : des valeurs fondamentales

Aurore Bergé a insisté sur l’importance de concepts comme le consentement :

« Ce que signifie ‘dire oui’, ce que signifie ‘dire non’, c’est une nécessité absolue. Cela revient à inculquer le respect, l’égalité entre filles et garçons, et l’acceptation de toutes les familles, qu’elles soient hétérosexuelles ou homoparentales. »

Depuis 2001, l’éducation sexuelle est théoriquement obligatoire en France, avec un minimum de trois séances par an.
Pourtant, cette disposition reste peu appliquée dans les faits.

Un programme en attente

Le premier programme officiel d’éducation à la vie affective et sexuelle (Evars), prévu pour la rentrée 2024, devait être présenté en décembre mais a été retardé par des résistances politiques. Sous le gouvernement Barnier, Alexandre Portier, ex-ministre délégué à la Réussite scolaire, avait qualifié le projet d’« inacceptable », amplifiant les tensions avec les défenseurs du projet.

Pour Aurore Bergé, « il est temps que ce programme devienne une réalité ».

Elle a assuré avoir discuté de son importance avec Élisabeth Borne, nouvelle ministre de l’Éducation nationale, qui a promis d’en faire une priorité.

Une lutte face aux oppositions

Depuis plusieurs années, l’éducation sexuelle fait l’objet d’une opposition croissante de la part d’organisations conservatrices.
Ces tensions ont culminé en novembre dernier, illustrant les clivages entre camps politiques.

Dans un monde où le respect et la diversité doivent être valorisés, Aurore Bergé défend un programme qui va bien au-delà des débats politiques, en posant les bases d’une société plus égalitaire et respectueuse.

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