Prostitution : la face cachée d’un trafic sous pression

prostitution et précarité
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Temps de lecture : 2 minutes

Prostitution et trafic de drogue : un miroir inquiétant de la précarité

La prostitution partage des similitudes troublantes avec le trafic de drogue, de l’argent aux réseaux, en passant par une violence omniprésente. Enquête.


Prostitution et drogue : une économie souterraine connectée

L’usage d’Internet a profondément transformé la prostitution en la rendant presque invisible.
Les plateformes numériques, initialement conçues pour simplifier nos vies, servent aussi de canaux pour commander des actes tarifés.
C’est comme le phénomène Übershit pour la drogue.
Vous pouvez solliciter une prestation depuis votre téléphone, chez vous ou dans votre voiture, anonymement.

Cette économie numérique crée des points de deal modernes dans des locations meublées où s’exercent ces activités.
Ces lieux génèrent des nuisances similaires à celles des trafiquants : allées et venues suspectes et tensions dans le voisinage.


Des tarifs qui cachent une précarité glaçante

Si l’on croit que la prostitution est un moyen facile de gagner de l’argent, la réalité est bien différente.
À Quimper, une prostituée colombienne demandait 50 euros pour 10 minutes, 100 euros pour une demi-heure et 150 euros pour une heure, selon des sources policières. Cependant, la prostitution n’est pas une activité lucrative, mais une réponse désespérée à la survie. Elle reflète la précarité sociale et économique, souvent amplifiée par des violences.


Violences : une ombre constante

Près de la moitié des prostituées suivies par des associations déclarent avoir subi des violences dans leur activité.
Les agressions vont des violences psychologiques (37 %) aux viols (32 %).
Les coupables ? Majoritairement leurs clients.
En dehors de leur travail, ces femmes rapportent des abus tels que l’inceste (29 %) ou les violences conjugales (21 %).


La prostitution, au-delà de l’argent

Parfois, l’argent n’est même pas la motivation principale.
Certaines se prostituent pour un loyer ou un logement. Ce constat reflète une vulnérabilité exacerbée, notamment chez les femmes étrangères en demande d’asile.


Un business minimaliste et toxique

En mai 2024, un trentenaire à Quimper gérait l’activité d’escort de sa compagne. Au-delà de proxénétisme, il utilisait cette relation pour exploiter un ami vulnérable, lui extorquant des biens à revendre.
Jugé, il a été condamné à 30 mois de prison, dont 18 mois ferme.


Et vous, que pensez-vous des réalités cachées de la prostitution ? Partagez votre avis en commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous !


@JuliettaCelib sur Wyyde, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.
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Credit Photo : Freepik

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