Une enquête motivée par la protection de l’enfance
À l’origine de cette décision, deux associations de protection de l’enfance ont saisi la justice pour dénoncer le contrôle insuffisant ou inexistant de l’âge des utilisateurs sur ces plateformes.
Les sites concernés, hébergés en dehors de l’Union européenne, n’ont pas su démontrer des mesures efficaces pour empêcher l’accès des mineurs à leurs contenus.
Un enjeu crucial : l’intérêt supérieur de l’enfant
La cour d’appel a tranché en faveur de « l’intérêt supérieur de l’enfant », jugeant cette priorité suffisante pour restreindre « d’autres droits tels que la liberté d’expression ».
Cette position reflète une volonté claire de protéger les mineurs, alors que 2,3 millions d’entre eux consultent ces plateformes chaque mois en France, selon le régulateur audiovisuel.
Un blocage temporaire ou durable ?
Le blocage restera en vigueur jusqu’à ce que les sites mettent en place un contrôle fiable prouvant que leurs utilisateurs sont majeurs.
En ce qui concerne les plateformes hébergées dans l’Union européenne, la justice française attend l’avis de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour statuer.
Un problème sociétal de grande ampleur
Les statistiques sont préoccupantes : dès 12 ans, plus de la moitié des garçons utilisant internet visitent des sites pour adultes chaque mois.
Cette réalité soulève des questions sur l’efficacité des régulations actuelles et la sensibilisation des familles face à ces enjeux.
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Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.
Credit Photo : Celibaland
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