Trois ans de prison pour un homme ayant agressé sexuellement sa sœur vulnérable à Belleville-en-Beaujolais
Belleville-en-Beaujolais : un trentenaire jugé coupable d’avoir commis une agression sexuelle sur sa sœur mentalement fragile, reçoit une lourde condamnation. L’affaire dévoile un contexte dramatique au tribunal de Villefranche-sur-Saône.
Une scène choquante découverte par l’épouse
C’est une scène pour le moins sordide que le tribunal de Villefranche-sur-Saône a examinée le 5 novembre.
En 2019 à Belleville-en-Beaujolais, un homme de 31 ans a été pris sur le fait par sa femme, aujourd’hui séparée de lui, alors qu’il était en pleine agression sexuelle de sa sœur de 33 ans, une femme souffrant de troubles de développement mental et ayant un âge mental d’environ quatre ans.
Selon la déposition, l’homme, père de deux enfants, a été surpris par sa femme alors qu’il avait son pantalon baissé, tout comme sa sœur.
La victime, une personne vulnérable et « souvent embêtée »
La jeune femme, qui vit dans un foyer spécialisé dans le Pays de L’Arbresle, a été examinée médicalement sans que des lésions physiques ne soient détectées.
Toutefois, elle a confié aux enquêteurs être « souvent embêtée » par son frère.
« Il a mis son zizi quelque part derrière moi », a-t-elle également rapporté, peinant à verbaliser les faits. Le président de l’audience, Sarkis Varagnan, a indiqué que la déposition de la victime était empreinte de gêne et de difficultés à s’exprimer.
Le prévenu reconnaît un contact intime prolongé
Le trentenaire a d’abord nié en expliquant qu’il avait voulu apprendre à sa sœur à « s’essuyer correctement ».
Cependant, des analyses sur un papier retrouvé dans la poubelle ont révélé la présence de son sperme mélangé à l’ADN de sa sœur.
Face à cette preuve, il a reconnu s’être frotté à elle durant dix à quinze minutes. « Quand je lui ai essuyé les fesses, cela m’a donné envie ; j’avoue », a-t-il déclaré dans sa déposition lue en son absence au tribunal.
Un profil immature et impulsif
Une expertise psychiatrique a révélé que l’homme présente des signes de déficience intellectuelle et d’immaturité émotionnelle.
La directrice de l’établissement où réside la victime a par ailleurs souligné que celle-ci revenait souvent en état de détresse émotionnelle après ses visites familiales, marquée par un profond mal-être.
Une lourde condamnation prononcée
Absente lors de l’audience, la procureure Caroline Mollier a exprimé son regret, estimant qu’il n’avait peut-être pas supporté de faire face à ses actes.
Elle a réclamé trois ans de prison ferme avec un mandat d’arrêt et un suivi socio-judiciaire assorti de mesures strictes, parmi lesquelles l’obligation de soins, l’interdiction de contact avec la victime, et son inscription au Fijais (Fichier des auteurs d’infractions sexuelles).
Le tribunal a suivi cette demande, et le prévenu devra également verser 10 000 euros de dommages pour préjudice moral à sa sœur, ainsi que 1 200 euros pour ses frais d’avocat.
Votre avis compte ! Partagez vos réflexions sur cette affaire en laissant un commentaire ci-dessous.
Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.