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Scandale à l’université de Gênes : un professeur accusé d’utiliser l’IA pour créer des deepnude, ces images compromettantes de ses étudiantes

Un professeur à l’Université de Gênes aurait détourné des photos de ses étudiantes pour créer des images pornographiques (Deepnude) via intelligence artificielle, soulevant des inquiétudes majeures sur la protection des jeunes face à l’abus de nouvelles technologies.

Le scandale des images compromettantes créées par IA

À Gênes (située en Ligurie, au nord-ouest de l’Italie), un professeur de l’Université est accusé d’avoir utilisé des photos volées sur les réseaux sociaux de ses étudiantes pour générer des images pornographiques via des outils d’intelligence artificielle comme Pornworks.ia.
La Police Postale italienne indique que ces contenus ont été diffusés sur des groupes Telegram.
L’affaire a rapidement alerté le recteur de l’université, Federico Delfino, en raison de l’implication possible d’une mineure parmi les victimes.

Un phénomène inquiétant et en expansion

La création de ces images, selon la police, ne nécessitait aucune compétence avancée en retouche photo ; un simple usage d’applications d’intelligence artificielle aurait suffi.
Ce type de montage, appelé deepnude, produit des images réalistes mais fictives qui peuvent être utilisées dans des actes de chantage ou de manipulation.
Depuis avril 2023, des cas similaires ont été signalés dans plusieurs établissements scolaires en Italie, révélant l’ampleur du phénomène.

La loi italienne et le délit de « pornographie virtuelle »

L’affaire de Gênes n’est pas un cas isolé.
En Italie, le délit de « pornographie virtuelle » introduit en 2006 punit toute représentation de mineurs dans des activités sexuelles simulées, même générées artificiellement.
L’usage répandu de ces outils numériques suscite des débats sur le besoin de renforcer les lois de protection pour prévenir de tels abus.

La technologie, entre avancée et dérive

Ce cas souligne l’importance d’une vigilance accrue sur les outils de création numérique de contenu visuel, qui se démocratisent avec des applications accessibles à tous.
Des précédents montrent que des applications populaires, comme FaceApp avec ses filtres réalistes, ont déjà déclenché une vague de nouveaux contenus, certains détournés de manière abusive.

Que pensez-vous de cette affaire ? Partagez vos réflexions et réactions dans les commentaires ci-dessous.

Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.

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