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Prisonnière de la dépendance sexuelle : L’histoire d’Amanda McLaughlin
Une jeune femme de 23 ans, dévastée par une excitation permanente depuis l’adolescence, se bat pour survivre à une vie dominée par ses besoins sexuels.
Le piège de l’excitation
Amanda McLaughlin, 23 ans, vit dans une prison invisible.
Depuis l’âge de 13 ans, son corps la trahit.
L’excitation, cette tension diffuse et lancinante, ne la quitte jamais.
Ce n’est pas un plaisir, c’est un fardeau. Le besoin sexuel, omniprésent, imprègne chaque seconde de son existence, lui ôtant toute chance de sérénité.
Elle ne contrôle rien ; son corps la contrôle.
La douleur physique derrière le désir
Elle l’a confié à la BBC, avec une froideur résignée.
Ce besoin permanent lui provoque des douleurs insoutenables. Ses jambes et ses muscles pelviens sont en tension constante, comme si son corps réclamait une satisfaction impossible à atteindre.
Tout cela la laisse épuisée, accablée par un mal insatiable que la société refuse de reconnaître.
Une incompréhension sociale
Personne n’a compris ce qui lui arrivait.
Pas même sa propre mère, Victoria.
Dans une société où les femmes souffrant d’hypersexualité sont jugées, Amanda a été étiquetée.
Une « salope », disait-on dans sa famille.
Victoria regrette aujourd’hui de n’avoir pas su reconnaître la douleur de sa fille, de l’avoir laissée seule face à ce cauchemar.
Le poids du jugement familial, à cet âge-là, l’a presque brisée.
Clara, 27 ans de Lamballe a aussi connu une fille nymphomane
Cette histoire m’a fait repenser à une copine que j’avais à 18 ans.
Elle était nymphomane, exactement comme Amanda.
À l’époque, je ne comprenais pas vraiment ce qu’elle vivait, mais je voyais bien qu’elle souffrait.
Elle avait toujours besoin d’être avec quelqu’un, comme si son corps ne lui laissait pas de répit. On a cessé d’être amies quand elle a commencé à sortir avec l’un des mecs avec qui je parlais.
Elle n’avait pas le contrôle. Si tu veux en savoir plus sur moi, viens découvrir mon profil.
Suppliques et sexualité forcée
À 18 ans, l’intensité de ses besoins s’est encore accrue.
Masturbation incessante, relations sexuelles démesurées…
Amanda n’avait pas le choix.
JoJo, son petit ami, est devenu son principal refuge. Elle le supplie parfois de lui faire l’amour, encore et encore, juste pour que la douleur se taise quelques heures. JoJo, étonnamment, reste. Il ne la condamne pas, il accepte ce fardeau sans broncher, bien qu’il ne puisse totalement le comprendre.
Un espoir clinique
Aujourd’hui, Amanda place tous ses espoirs dans la médecine.
Le Dr Priyanka Gupta, neurologue à l’Université du Michigan, pourrait détenir une clé.
Amanda se lance dans une série de traitements expérimentaux, cherchant désespérément à éteindre ce feu qui la ronge depuis tant d’années.
Mais elle le sait, rien n’est certain.
Son avenir reste suspendu entre douleur et incertitude.
Que pensez-vous de la situation d’Amanda ? Partagez vos réflexions en laissant un commentaire via le lien ci-dessous.
Juliette Bertoux, Journaliste
Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.