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Porno : Oui, les femmes regardent (et aiment) les films X
Une exploration de la consommation féminine de films X : entre clichés dépassés et vérités troublantes
Les femmes et la pornographie : une révolution silencieuse
À la surface, la société semble encore prisonnière de l’idée que la pornographie est un domaine masculin, une sorte de refuge glauque pour hommes frustrés.
Pourtant, les chiffres trahissent une tout autre réalité.
Plus de huit Françaises sur dix avouent avoir déjà regardé un film X, une statistique qui aurait semblé impensable il y a encore trente ans.
En 1992, seulement 23 % d’entre elles s’étaient aventurées dans cet univers.
Aujourd’hui, une sur cinq s’y adonne régulièrement, avec une assiduité quasi déconcertante.
L’hypocrisie générale autour de cette pratique féminine, dissimulée derrière un voile de pudeur, s’effrite lentement.
La science derrière l’excitation : hommes et femmes à l’épreuve du X
En 2006, des chercheurs de l’université McGill, au Canada, ont fait une découverte fascinante : hommes et femmes, lorsqu’ils regardent des clips pornographiques, montrent des signes d’excitation en moins de 30 secondes.
C’est presque mécanique, un phénomène physique dont ils ne sont même pas conscients.
Les hommes atteignent leur pic à 11 minutes, les femmes à 12.
Mais le plus étonnant reste que, quel que soit le genre des pratiques montrées, les femmes réagissent autant aux images homo qu’hétéro.
C’est là où se joue la grande différence : là où les hommes réagissent à ce qui reflète leur orientation sexuelle, les femmes se laissent guider par une excitation plus large, plus diffuse, plus… mystérieuse.
Les idées reçues : la sexualité féminine sous un jour nouveau
On ne peut s’empêcher de se raccrocher aux clichés, même quand ceux-ci s’effondrent devant la froide réalité des statistiques.
Oui, les hommes pensent plus au sexe que les femmes, mais pas autant qu’on le croit.
Oui, la migraine pourrait en réalité augmenter le désir.
Et, bien sûr, l’amour exacerbe l’envie sexuelle chez les femmes, mais il n’en est pas la condition sine qua non.
Ces vérités sont inconfortables pour beaucoup, remettant en question des décennies de constructions mentales sur la sexualité féminine.
Une nouvelle ère du désir féminin ?
Ainsi, sous cette normalité apparente, se cache une complexité dérangeante, une excitation refoulée, longtemps niée.
Le désir féminin, loin d’être un territoire contrôlé par des codes sociaux figés, évolue. Il est fluide, imprévisible, et profondément humain.
Et dans ce cadre, les films X, malgré leur nature brute, offrent une forme de libération.
Inès, 24 ans de Pont-Sainte-Maxence témoigne…
Je me suis inscrite sur Tropintense il y a quelques semaines, un peu par curiosité, un peu par envie d’explorer autre chose.
Je n’ai jamais vraiment caché que j’aimais regarder des films porno et j’en parle souvent avec les hommes qui me contactent dessus.
C’est un truc qui me fascine, et pas seulement pour l’excitation que ça procure.
Il y a une sorte de libération, de vérité crue que je trouve fascinante.Pendant longtemps, j’ai cru que c’était un truc réservé aux hommes, mais j’ai vite réalisé que ce n’était qu’un cliché de plus.
Je me souviens encore du premier film que j’ai regardé en cachette, comme si c’était interdit.
Aujourd’hui, je l’assume complètement, et je suis surprise de découvrir combien d’autres femmes partagent ce goût.
C’est donc devenu un sujet de discussion sur ma messagerie, et j’ai rencontré des gens incroyablement ouverts d’esprit.Si tu es comme moi, curieuse, en quête de nouvelles expériences et sans tabous, viens faire un tour sur mon profil. On pourra en parler, ou même… découvrir d’autres choses.
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Delphine Girodaingo, Rédactrice en Chef Rédactrice en chef spécialisée dans la séduction, la drague et la sexualité. Avec une plume audacieuse et un style direct, elle décrypte sans tabous les nouvelles tendances amoureuses et intimes.
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