Orientation sexuelle et identité de Genre : les jeunes hommes de moins de 25 ans, nouveaux bastions de l’intolérance

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Temps de lecture : 4 minutes

Orientation Sexuelle et Intolérance Masculine : Quand les Jeunes Hommes de Moins de 25 Ans Refusent le Coming-Out

Une étude récente montre que les jeunes hommes de moins de 25 ans sont les moins tolérants face aux questions d’identité de genre et d’orientation sexuelle, un constat qui met en lumière les fractures sociales et générationnelles autour du coming-out en France.

Le coming-out en France : un tabou qui persiste

Le 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale du coming-out, Ipsos et la Fondation Jean-Jaurès ont publié une étude alarmante.

Si la société française semble accepter, en surface, les questions liées à l’identité de genre et à l’orientation sexuelle, des disparités se creusent selon l’âge et le genre. L’étude, commandée par l’association Contact, révèle que bien que 80% des personnes ayant reçu un coming-out l’aient accueilli avec bienveillance, une fracture générationnelle reste frappante.

Les jeunes hommes de moins de 25 ans : une tolérance en crise

Sous les statistiques rassurantes d’acceptation, se cache une vérité plus cruelle : les jeunes hommes de moins de 25 ans.
Selon l’enquête, ils sont significativement plus intolérants face au coming-out.

15% d’entre eux déclarent que leur relation a été impactée négativement par l’annonce de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre d’un proche, contre 8% pour la population générale.

Ce chiffre révèle une rigidité, presque archaïque, à une époque où l’on pourrait croire que la libération des mœurs est totale.

Hostilité et mal-être : le paradoxe d’une génération

Le paradoxe est frappant.
D’un côté, une jeunesse qui dévoile plus tôt son homosexualité ou sa transidentité ; de l’autre, cette même jeunesse masculine, engluée dans des réticences viscérales. Quand 26% des jeunes hommes de moins de 25 ans admettent avoir du mal à accepter un coming-out, le chiffre devient glaçant : 26% déclarent ressentir des sentiments hostiles face à l’annonce.

Antony Debard, porte-parole de l’association LGBT Contact, résume le problème : « Il y a un paradoxe entre la précocité de certains jeunes à vivre leur sexualité et une jeunesse qui reste, elle, plus intolérante. »

Le poids écrasant des normes politiques et sociales

Les opinions politiques semblent jouer un rôle exacerbé dans cette fracture sociale. Les électeurs d’extrême droite se distinguent particulièrement : 39% d’entre eux affichent une mauvaise image des personnes LGBT+.

Mais ce chiffre ne surprend plus, tant l’idéologie identitaire et conservatrice gangrène les questions de tolérance.
La société française se veut ouverte, mais reste profondément clivée. L’étude souligne aussi que le coming-out des personnes trans reste un combat à part, plus difficile encore que celui lié à l’orientation sexuelle.

Mathilde, 22 ans de Cagnes-sur-Mer témoigne…

Contactez Mathilde en direct ici !

Je me souviens de la fois où j’ai parlé de ma bisexualité à mes amis et ceux qui me contactaient sur le site de rencontres Tropintense.
Au début, je pensais que ce serait plus simple, que les gens seraient plus ouverts. Je me suis trompée.
J’ai vu dans leurs yeux cette incompréhension, ce malaise. Les filles, étrangement, ont juste dit que « ce n’était pas si grave ». Mais les garçons… leur réaction m’a glacée. Certains se sont moqués, d’autres ont commencé à poser des questions déplacées, comme si ma sexualité était un sujet de fantasmes.
L’un d’eux m’a même dit que ce n’était qu’une « phase ».
Ça m’a fait mal, surtout venant de ceux que je croyais mes amis.
Finalement, ce que je redoutais le plus n’était pas la colère ou la haine, mais cette indifférence teintée de jugement.
Mais j’en parle ouvertement en privé sur ma messagerie si tu veux qu’on en débatte ensemble…pas de soucis…mais personnes fermées interdites !

Un défi pour l’avenir

Cette étude rappelle une chose : la tolérance n’est jamais acquise. Ce qui pourrait sembler un progrès social est souvent freiné par des résistances intimes, imprégnées d’une culture patriarcale vieillissante.

Si certains jeunes s’émancipent des conventions, d’autres les enchaînent à des préjugés destructeurs.

Et vous, comment percevez-vous cette fracture générationnelle face au coming-out ? Partagez votre opinion en commentaire en cliquant sur le lien ci-dessous !

Juliette Bertoux, Journaliste Journaliste spécialisée dans l’actualité coquine, sexy et insolite, aborde avec humour et légèreté des sujets qui titillent la curiosité. De tendances érotiques surprenantes aux anecdotes les plus osées, elle explore l’univers du plaisir sous toutes ses formes.

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