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Le désir au congélateur : Pourquoi a-t-on moins envie en hiver ?
Exploration des effets insidieux de l’hiver sur le désir sexuel et les relations humaines, quand le froid s’infiltre dans le lit conjugal.
Verglas de l’amour et érosion du désir
L’hiver impose une léthargie générale.
Le froid, cette absence de vie tangible, nous pousse à l’isolement.
L’été, par contraste, est une saison d’ouverture et d’excès : les corps se dénudent, les peaux se touchent.
Avec l’arrivée du froid, c’est tout le contraire.
Même sous une couette partagée, l’envie s’efface peu à peu.
L’organisme se replie sur lui-même, ses pulsions se figent comme la glace qui recouvre les trottoirs.
On pourrait croire que la chaleur humaine suffirait à compenser, mais non.
L’envie d’hiberner l’emporte, et le désir sexuel se retire comme une vague lointaine. Tout cela est profondément humain. Il ne faut surtout pas s’inquiéter.
Il ne reste qu’à laisser passer l’hiver, sans se mentir ni forcer la mécanique.
L’amour noyé dans le gras
Pendant l’hiver, une autre tentation vient écraser les désirs charnels : la bouffe. Raclettes, fondues, charcuterie.
L’abandon aux plaisirs de la chair se déplace, se dégrade. L’estomac plein à craquer, les yeux lourds, le corps saturé de gras… le désir devient soudainement étranger. On somnole, on se laisse aller. Ce plaisir primitif qu’est la consommation de nourriture réconfortante prend toute la place.
Et après une soirée à s’enivrer de fromage fondu, se laisser emporter par la passion charnelle semble presque grotesque, un effort déplacé.
On aimerait bien continuer à manger, juste ça. Et finalement, pourquoi pas ? Il suffira de faire attention aux poêlons de trop si l’on souhaite encore quelques élans de sensualité dans cette torpeur alimentaire.
Margaux, 37 ans de Saint-Alban-Leysse témoigne…
Chaque hiver, c’est la même chose pour moi. Je me rends compte que mon envie de passion et de fougue diminue dès que le froid arrive.
À la place, j’ai surtout envie de moments simples, de tendresse.
L’année dernière, j’ai rencontré Fabien sur le site Tropintense.
On s’est retrouvés plusieurs fois chez moi, enroulés sous un plaid, à regarder des séries sur Netflix.
C’était ça qui me faisait du bien : un homme avec qui je pouvais partager un moment cocooning, sans pression, juste la chaleur de sa présence.
C’est drôle, mais je pense que l’hiver réveille en moi ce besoin d’affection plutôt que de séduction. Et maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver un homme cet hiver pour partager tout ça.
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Dépression saisonnière : le coup de grâce au désir
Si l’hiver ne vous a pas encore atteint par le ventre, il le fera par l’esprit.
La lumière se raréfie, les journées sont réduites à leur expression la plus triste. Pour beaucoup, c’est le début d’un lent glissement vers la déprime.
Et avec cela, l’énergie nécessaire à la séduction, au sexe, disparaît.
Le corps n’a plus d’élan, le cerveau est engourdi par les nuages et la pluie incessante. L’envie de se lever le matin se dilue, comme l’envie de se perdre dans le corps de l’autre. Ce n’est pas grave. Ce n’est que le reflet de l’extérieur, ce monde gris qui vous cerne et vous rend passif.
Il faudra attendre le retour des beaux jours, ou bien trouver un moyen de s’en sortir avant, peut-être en cherchant un rayon de soleil dans les petits plaisirs simples.
Vous aussi, l’hiver vous prive de votre désir ? Laissez un commentaire et partagez votre expérience en cliquant sur le lien ci-dessous !
Delphine Girodaingo, Rédactrice en Chef Rédactrice en chef spécialisée dans la séduction, la drague et la sexualité. Avec une plume audacieuse et un style direct, elle décrypte sans tabous les nouvelles tendances amoureuses et intimes.
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